Un système d'escroquerie

Une revue prédatrice est une revue avec APC qui imite la littérature scientifique. Il peut s'agir de revues de mauvaise qualité, qui ne respectent pas les bonnes pratiques d'évaluation par les pair·e·s ou bien tout simplement de fausses revues. Dans les deux cas, il s'agit de tentatives d'escroquerie, sans clarté sur leur système "éditorial".
Les jeunes chercheur·euse·s sont particulièrement visé·e·s par ces revues.

Des astuces et outils pour détecter une revue prédatrice

Généralement, une revue prédatrice adresse des mails dans un objectif d'hameçonnage.
Jeffrey Beal, bibliothécaire de l'Université du Colorado, propose des critères, non exhaustifs, permettant d'identifier une revue prédatrice (traduction Wikipedia) :

  • Frais de publication exorbitants (ou faisant l’objet de « réduction exceptionnelles » fabuleuses)
  • Frais de publication révélés aux auteur·rice·s seulement après l'acceptation de l'article
  • Envoi massif et insistant (spam) de courriers incitant les chercheur·euse·s à publier chez eux, ou à devenir éditeur·rice
  • Acceptation très rapide des manuscrits et acceptation des articles canulars
  • Noms de chercheur·euse·s cités sans leur consentement ou refus de laisser démissionner les chercheur·euse·s qui se sentent abusés
  • Noms de chercheur·euse·s imaginaires
  • Contrefaçon du style des revues légitimes, y compris dans le titre
  • Utilisation frauduleuse ou incorrecte des identifiants ISSN
  • Localisation abusive du siège de la maison d'édition
  • Facteurs d'impact faux ou imaginaires"

Jeffrey Beals avait également initié une liste de revues prédatrices, maintenue aujourd'hui par un petit groupe d'universitaires et de professionnel·le·s de l'information sur le site Stop Predatory Journals.


L'Université de Liège met aussi à disposition un test, Compass to publish, afin d'aider, selon certains critères, à "évaluer le degré d'authenticité de revues dites en open access qui exigent des frais de publication"